Réflexions métaphysiques

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Sommaire

Résumé

La seule véritable réalité c'est la perception présente de notre état mental qui contient les souvenirs de nos sensations et actions passées. Tout le reste est construction mentale.

La perception est un transfert d'information d'une réalité perçue vers un esprit percevant. Elle suppose donc l'existence de l'esprit.

Les informations que nous percevons ne sont pas aléatoires, elles présentent des régularités. Elles sont comme le développement d'un germe plus petit.

C'est grâce à ces régularités qu'on peut construire un modèle mathématique du monde.

La perception est un transfert d'information d'une réalité perçue vers un esprit percevant. Elle suppose donc l'existence de l'esprit.

Quelle peut être la place et la nature de l'esprit dans un tel modèle ?

Le sentiment que la colonie de cellules appelée individu a de constituer une entité spirituelle monadique vient de l'énorme écart existant entre la forte connectivité interne et la relativement faible connectivité externe.

Comment se fait-il que les lois de la physique soient exactement les bonnes pour permettre l'existence d'une extraordinaire complexité rendant possible l'apparition d'une vie intelligente? Il aurait suffi qu'elles soient très légèrement différentes pour qu'elles donnent naissance à un univers sans intérêt. C'est ce qu'on appelle le principe anthropique. Peut-on en conclure à l'existence d'un être suprême qui aurait délibérément choisi ces lois de façon à permettre l'apparition de l'homme? Ce n'est pas sûr. L'hypothèse des mondes multiples permet d'imaginer qu'il existe une infinité d'univers, un pour chaque ensemble de lois physiques possible. De plus elle permet d'expliquer le non déterminisme de la physique quantique sans recourir au hasard, en supposant que lors de la collapse de la fonction d'onde l'univers se "ramifie".

Pourquoi y a-t-il quelque chose et pas rien? Que se passerait-il s'il n'y avait rien? Seules les mathématiques existeraient car elles sont l'étude de rien. Il existerait donc des modèles mathématiques ainsi que des suites infinies convergentes de tels modèles. Une telle imbrication infinie pourrait alors engendrer un esprit qui la percevrait comme un monde dans lequel il vit. Ainsi il apparait que l'univers pourrait être engendré par le néant.

Cette idée a été pressentie par l'écrivain de science-fiction polonais Stanislas Lem dans la nouvelle intitulée "Profsor A. Donda" ("Le professeur A. Donda").

Cette hypothèse des univers mathématiques apporte un éclairage nouveau sur le non-déterminisme de la physique quantique lors de la collapse de la fonction d'onde et sur l'hypothèse des mondes multiples.

La dissymétrie du temps pourrait venir du fait que le point de fixation le plus proche (Big Bang) est situé dans le passé.

Le plaisir est le moyen utilisé par la nature pour nous conduire à réaliser ses buts.