Le bonheur est donc en fait un subterfuge utilisé par la nature pour nous manipuler, nous conduire à satisfaire ses buts à elle, qui sont la survie et la prolifération des espèces.
Il est important d'en prendre conscience pour être vraiment libre. Ceux qui n'en sont pas conscients ne sont que des marionettes manipulées par la nature.
La survie pour la survie, sans autre but, me paraît être un but bien dérisoire, et je garde espoir en l'existence d'un autre but supérieur que je cherche toujours.
L'hypothèse des univers mathématiques apporte également un point de vue nouveau sur cette question.
L'existence de l'univers découlerait simplement d'une loi métaphysique (ou métamathématique ?) selon laquelle toute théorie mathématique infinie engendrerait un univers "habité" par l'esprit.
On peut considérer que seule la mathématique existe, que la physique est une branche de la mathématique.
Il n'y aurait pas de but, de raison d'être de l'homme dans l'univers, imposé "d'en haut", mais libre à nous de choisir le but que nous voulons. (Cela entraine la relativité de la notion de bien et de mal : "Qu'est-ce que le bien, qu'est-ce que le mal? Pour moi, le bien c'est ce que je veux.", comme disait Fantòmas)
Le but consisterait à effectuer un raffinement des lois de la physique par nos actions, de sorte à construire en apparence, explorer en réalité, l'univers que nous voulons.
Il s'agirait donc d'une exploration mathématique dans laquelle des critères personnels, esthétiques par exemple, pourraient intervenir, ce qui équivaudrait d'une certaine manière à une exploration de soi.