Café philo du dimanche 9 septembre 2001 au Café des Phares à Paris
Sujet : Qu'est-ce qui tient le monde ensemble ?
Sujets proposés
- Quand les mots se taisent il reste la croyance.
- L'homme est un singe qui sait qu'il n'est pas un singe.
- Peut-on examiner sa conscience ?
- La règle est-elle une nécessité ou une contrainte ?
- Désigner les coupables ou chercher la solution ?
- Sauver sa face ou sauver son âme ?
- L'erreur n'est-elle pas plus riche que la vérité ?
- Soigner nos violences par l'activité
- Qu'est-ce qui tient le monde ensemble ?
Présentation
Est-ce que ça tient tout seul ou qu'est-ce qu'il faut faire ?
Résumé du débat
- L'homme est caractérisé par le langage et la loi.
- La loi qui libère, l'anarchie qui opprime.
- L'homme nait affamé. Le besoin tient le monde ensemble. Le monde n'a pas besoin de nous mais nous avons besoin du monde.
- C'est l'instinct de conservation.
- Le monde est-il un paradis, un enfer, un purgatoire ou une salla d'attente ?
- Atlas. L'amour, les guerres.
Ce qui tient le monde est la liberté mais on voit que le monde n'est tenu que par la dictature.
- Dans quelques milliards d'années la Terre disparaitra ainsi que l'humanité.
- Jacques B. : On aura largement le temps de coloniser d'autres planètes.
Est-ce que tout dans le monde tient ensemble. On pourrait reformuler la question : Qu'est-ce qui tient dans le monde ? Il y a des choses qui tiennent et qui continuent à exister et des choses qui ne tiennent pas et qui disparaissent.
- L'univers est en expansion infinie.
La dépense d'énergie, fuir la peur de tomber.
Ce n'est pas un équilibre mais un déséquilibre constant.
- L'animateur : Il y a 3 points :
- l'impératif, l'opportunité d'être ensemble
- l'approche rousseauiste
- la raison pratique, la prospérité
- la vie
- l'humanité ensemble d'atomes ou volonté commune d'être ensemble
- le monde n'est pas l'homme
- Gunter : Il y a 2 réductions : l'homme au physique, le biologique, le besoin, et le désir, l'intentionnalité, la loi.
La conscience réflexive modifie nos émotions. La culture modifie la nature. Il y a une rétroaction.
- L'animateur : Il y a une dualité entre l'approche rousseauiste (nécessité de la loi) et le désir.
- On vient au monde.
- Qu'est-ce que le monde ? La Terre ? Le cosmos ?
La cohésion de la société était fondée sur la croyance, puis l'argent.
- L'ONU examine la responsabilité par rapport à des crimes commis il y a plusieurs siècles, l'esclavage.
- Il est dangereux de rechercher la valorisation de la faute.
- Gunter : C'est un signe de sénescence quand une société commémore. Le marché c'est l'abaissement du politique, du lien social.
- Il y a des problèmes avec le mélange des cultures. Il faut régler les vieux comptes.*
(...)
- On présuppose que l'homme est un animal hors du commun, qui transcende sa condition animale et la nature, avec une double nature, physique et magique.
- La loi du marché c'est la loi du plus fort, la noblesse de la transcendance.
- L'animateur : Il n'y a pas seulement la loi du plus fort ou du plus faible, il y a aussi la liberté. Tension liberté désir et volonté.
(...)
- L'animateur : On a de plus en plus de difficultés de se sentir à l'étranger.
- Est-ce que le monde tient bien ou mal ?
- Francis : Le défaut et la qualité de l'homme est l'adaptation.
Le monde est mené par le mensonge.
- Le monde tient main ne tient pas ensemble.
- Je ne suis que ce que je deviens.
- La déréalisation du monde.
(...)
Réflexions
Il y a peut-être des mondes qui tiennent ensemble et des mondes qui ne tiennent pas ensemble. Seuls les mondes qui tiennent ensemble pourraient contenir des êtres tels que nous qui pourraient réfléchir sur ces mondes.