Café philo du mardi 18 septembre 2001 au Mouffetard à Paris
Sujet : Le mental, ami ou ennemi ?
Extraits résumés du débat
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Nous devons prendre conscience de ce que nous sommes.
- Être en harmonie avec Dieu et les hommes.
- Le mental nous force à nous remettre en question.
- André : Il y a un lien entre mental et refoulement, le mental parasite est une impasse.
- Germinal : Qu'est-ce que le réel ? Pourquoi mon mental voit le réel par rapport à mon idée ? L'idée crée la matière. Le mental n'a pas la solution.
- Marie-Paule : Le mental est indissociable de l'émotion.
- Jacques D. : Je suis perplexe, de quoi on parle quand on parle du mental ? Il y a les perceptions et la mémoire.
- Germinal : Je ne vois pas en quoi on peut se permettre de dissocier intellect et émotif, l'émotif est ce qui crée.
- Jacques D. : On qualifie de malade mental celui qui n'arrive pas à vivre dans la société en étant accepté plus ou moins par les autres. La maladie mentale n'est pas un état mental spécifique. On dit qu'il est malade lorsqu'il trouble le reste de la société. Dansun état totalitaire ceux qui ne sont pas d'accord sont des malades mentaux. Est-ce que la conscience ne fait pas partie du mental ?
- Jean-Christophe : Ce n'est pas le seul critère. Etre en bonne santé mentale c'est savoir aimer.
- Danielle : Notre pensée est en retard. Je me demande si cequi vient de se passer n'est pas typique d'une société anormale.
- Je n'aime pas cette notion de mental, mens, l'esprit. Ce mot est inutile dans notre vocabulaire. Il est plus présent dans la psychologie que dans la philosophie. Il est dû au succès des philosophies orientales.
- Germinal : C'est l'idée qui crée la matière. C'est prendre en compte l'universalité, l'esprit des choses. Quand on répand du mal, il faut s'attendre à en recevoir.
- Le soi est valable pour tous, comme un écran blanc où tout se projette.