Café pholo du samedi 18 janvier 2003 au Voltigeur à Paris
propose par Christian C
animé par Georges
extraits du débat
- Christian : on adppte les idées qui nous arrangent. On pense ce qu'on pense pour de raisons psychologiques.
- Pascal : en politique on agit à partir d'abstractions. C'est l'idéologie qui a permis les outrances.
- Guy : les intellectuels sont une digue qui produit de la complexité.
"va sacrifier un bélier ou un mouton" c'est trè grave dans l'angéologie.
- Gérard : Peut-on s'engager tout en satisfaisant l'exigence de vérité de la philosophie?
- Ozer : L'homme a besoin d'un engagement dans un groupe.
- Christiane : Nous avons besoin de croyance, de foi, d'idéologie.
- Magdeleine : les intellectuels forment une digue.
- Jacques B : C'est vrai que les idées dépendent de la psychologie de chacun et non d'une vérité philosophique. Pour Nietzsche la question fondamentale de la philosophie est la hiérarchie des valeurs. Elle dépend de la psychlogie de chacun.
fin du tour d table
- Christian : l'engagement ne peut etre qu'une conséquence.
- Jacques : Gorbatchev a voulu instaurer un communisme à visage humain. Le résultat a été la fin du communisme. Peut-etre que les forces de l'argent sont tellement puissantes qu'il suffit d'ouvrir une brèche dans la muraille de la dictature du prolétariat pour qu'elles s'y engouffrent et fassent tout voler en éclats.
- Pascal : beaucoup de propos nient l'humanité. Notre réalité est fabriquée par tout un tas d'artifices.
On dit que c'est grace à l'idéologie que le développement de l'etre humain est possible mais de quel développement s'agit il? Est il possible de s'engager dans l'actionsans idéologie? La relation humaine est masquée.
- Christian : ce qu'on reproche aux intellectuels c'est leur résistance à la vérité.
On est formatés. Comment y échapper?
- Michelle : Le cursus peut être un handicap.
- Ozer : Dans le bouddhisme le bien et le mal n'existent pas. Il y a attachement. L'homme est en devenir permanent.
- Martine : Sartre revendique le droit de changer d'avis. Il a reconnu ses erreurs.
- André : On fait un choix dans les faits qu'on sélectionne.
Sartre avoulu dire : quel est le moindre mal ?
- Michelle : En 68 il y avait ne opposition entre Neptune et Jupiter, la foule et l'autorité. Maintenant aussi et Neptune est en Verseau.
- Christiane : Quant plusieurs systèmes s'opposent on risque de ne plus pouvoir agir.
- Pascal : une pensé monolithique ou la diversité, on passe toujours par des intermédiares.
- Christian : la pensée sert à bétonner sa position ou à la remettre en cause.
- Georges : pourquoi les américains tiennent-ils en mépris les intellectuels ?