Café philo du s 19 avril 2003 au voltigeug
thème proposé par Georges:
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes
animé par Marie-Noëlle
Extraits du débat
- Philippe : la démocratie n'est viable que dans sa négative en tant que pire des systèmes à l'eeclusion des autres, expression de l'impureté, de la faiblesse.
- Ozer : Pour Hegel, il n'y a que la société, ca a donné le nazisme. Pour Locke il n'y a que des individus.
- Georges : chacun son idée du bien c'est très dangereux. c'est la raison philosophique de la politique de Bush. Je ne peux admettre que tout se vaut. La démocratie est supérieure au reste. Est-ce qu'on peut dire à chacun son idée du bien ou quand on l'a choisie est-ce qu'il faut se battre pour elle? Faut-il l'imposer par les armes?
- Guy : l'axiomatique du sujet. On peut être restrictif par rapport à un coefficient relationnel entre les êtres cette dimension du sujet où est la dissonence entre le désir et sa possession. On peut avoir quelque chose et ne pas en être fasciné.
- Tannie : Je préfère les lois qui existent depuis des milliers d'années aux lois que vous votez de jour en jour. ll faut cultiver son jardin plutot que ph
- Jacques B. : la démocratie a des avantages et des inconvénients. Ca dépend de la personnalité des gens.
Elle est limitée ou se contredit.
On pourrait supprimer le chômage en partageant le travail mais un parti qui proposerait ca ne serait pas élu car seuls les chômeurs voteraient pour.
Faut-il faire le bien aux autres contre leur volonté, notre conception du bien?
- Georges : c'est parce qu'on considère les autres comme un danger pour notre démocratie, par égoïsme.
- André : la démocratie se mérite.
- Christophe : Est-ce qu'on sait ce qui est bien pour le reste de l'humanité? Comment aider ceux qui ne veulent pas de notre aide sans qu'ils ne se vexent? C'est très difficile.
- Ozer : le progrès n'est pas technique mais volonté de soi, une volonté qui ne veut que satisfaire au-delà du bien et du mal. Il n'y a ni bien ni mal.
- Geneviève : ca ne marche pas, on se prend des tartes.
- Christiane : Quand on est dans un système clos c'est très facile d'imaginer un monde meilleur. Quand on est dans un système ouvert penser un monde meilleur est difficile. (...)
Notre démocratie c'est le supermarché. On doit faire comme si on pouvait trouver la force pour faire advenir quelque chose de meilleur.
- Philippe : Le système communiste marxiste n'etait pas démocratique.
- Christophe : Si la sagesse était dans la masse ca se saurait.
La masse vote comme on lui dit.
- Georges : Je fais confiance à l'éducation.
Le partage du travail ca ne serait pas compétitif.
- Jacques B. : Ca ne marcherait peut-être pas dans une économie libérale mais ca pourrait marcher dans une économie planifiée.
Si le communisme a échoué c'est peut-être qu'il était trop ambitieux de vouloir changer la nature humaine. Il faut l'utiliser. Les forces de l'argent sont si puissantes que des qu'on fait une petite brèche de liberté dans la muraille de la dictature du prolétariat elles s'y engouffrent et demolissent tout le système. C'est peut-être ce qui s'est passé avec la perestroika.
L'état est un groupe armé qui revendique le monopole de la violence.
- Christiane : Le meilleur des mondes c'est l'horreur absolue.